Inspirer c’est donner envie dans le bon sens du terme, envie d’y croire, envie d’apprendre davantage, envie d’agir, envie de partager, envie de transmettre. Le fait est que sans Aoua Keita, je ne me serais sans doute pas rapprochée de personnes avec lesquelles je collabore aujourd’hui, ce site n’existerait pas non plus. Elle a été à travers une initiative datant de 1962 une source d’inspiration. Certes chaque individu est inspiré par différentes choses en fonction de son environnement, de son parcours et de son tempérament, et cette inspiration toujours selon ses paramètres produira des effets différents selon que l’inspiration conduise à l’inertie, au désespoir ou qu’elle soit galvanisante au point de créer quelque chose de neuf. C’est dans cette direction là plutôt que nous souhaitons nous orienter.
En célébrant des femmes qui sont dans l’action, nous souhaitons continuer nous même à être inspirées et surtout faire en sorte que d’autres y trouvent des sources de motivation. Aujourd’hui nous vivons dans une société où les écrans sont rois, seulement ces écrans reproduisent à l’infini la même ritournelle qui neuf fois sur dix ne met pas en valeur les 1001 visages de la femme africaine, mais se cantonne par paresse ou par choix à une image statique, qui tout en étant réelle dans la plupart des cas n’ont est pas moins limitée.
Nous n’avons pas de maitrise sur tous les écrans, cependant, derrière les nôtres qu’il s’agisse du portable, de la tablette ou de l’ordinateur, nous avons le pouvoir à notre mesure d’apporter notre contribution pour voir plus de femmes africaines qui ressemblent à celles que nous connaissons, celles avec lesquelles nous travaillons ou avec lesquelles nous aimerions travailler ; celles que nous admirons et qui nous motivent à aller plus loin dans nos objectifs.
Inspirer pour moi c’est de pouvoir montrer plusieurs exemples de profils différents, pour que la petite fille africaine de demain soit consciente de sa véritable valeur dès le plus bas âge, qu’elle se fasse confiance, qu’elle se projette grâce aux récits, aux témoignages divers, qu’elle réalise que si quelqu’un d’autre a pu le faire, elle peut le faire aussi. Pour que cela se produise naturellement, il faut savoir congratuler chaque effort, encourager, encore et encore. C’est le dernier point que je vais aborder dans le prochain article : Féliciter avec la journée Internationale femme africaine 2015
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com