C’est à la faveur de quelques tweets postés le 31 juillet pour célébrer la Journée Internationale de la Femme Africaine dont je vous ai parlé dans l’article La JIFA sur Twitter, que j’ai découvert le collectif  #GuineenneDu21esiecle dont la campagne numérique a été lancée conjointement le 8 mars 2016 sur Facebook, YouTube, Twitter et Instagram via son Hastag. Ce mouvement a été largement suivi par  la jeunesse, tout en suscitant l’intérêt d’acteurs politiques et de personnalités publiques du pays qui leur ont témoigné leurs soutiens.

Alors concrètement kezaco que ce mouvement #GuineenneDu21esiecle ?

C’est clairement un collectif féministe activiste composé de guinéennes, modernes, actives et engagées Fatoumata Balia Bah, Oumou Koultoumy Bah,  Rouguiatou Bah,  Mafoudia Bangoura, Aissatou Barry, Kankou Camara, Khadija Camara, Mamata Sanguiana Camara, Fatoumata Chérif, Biby Diallo, Dieretou Diallo, Mariama Diallo, Mariama Touppe Diallo, Kone Maimouna, Barry Nene Mariama, Mayenie Soumah Sakina Traoré qui se sont alliées pour défendre les droits de leurs compatriotes en utilisant les réseaux sociaux. Parmi les droits bafoués qu’elles tiennent à voir éradiquer, on peut citer en priorité  les mutilations génitales féminines, les violences conjugales et l’inégalité salariale.

A l’origine de cette initiative, il y’a Dieretou Diallo web-activiste, blogueuse sur Mondoblog RFI, journaliste notamment pour Jeune Afrique et  fondatrice de la web-télé Entre Nous TV, une jeune femme comme je les aime, dynamique, polyvalente, rigoureuse et persévérante, elle m’a d’ailleurs fait penser à l’ivoirienne Paule- Emmanuelle ASSI présidente de l’Association Women Engaging the WORLD. Elles sont toutes deux de la même génération, possède le même esprit d’initiative et un objectif commun : un mieux être pour la femme africaine de demain en agissant ici et maintenant.

De ce que j’ai compris, au sortir de cette première campagne digitale, le collectif #GuineenneDu21esiecle étudie les diverses propositions recueillies pour mieux défendre les droits des femmes, notamment sur le plan juridique attendu que de nombreuses lois discriminatoires sont encore en vigueur en Guinée, afin de les soumettre aux ministères concernés. Plus je découvrais d’informations sur ce collectif #GuineenneDu21esiecle, plus je repensais au Woman’s day des sud-africaines dont je vous parlais dans cet article La marche de Prétoria, je me disais que la façon dont ces militantes sont parvenues en 1956 dans un pays ségrégationniste à faire annuler une loi abusive est vraiment inspirante.

Pour en savoir plus  cliquez ici –> #GuineenneDu21esiecle