Depuis la reprise du blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme africaine, c’est la première promenade bloguesque au masculin que je vous propose et, c’est la porte du blog Choses revues de l’écrivain Mohamed Mbougar Sarr que je vous invite à pousser aujourd’hui.

C’est par Terre ceinte publié en décembre 2014 aux éditions Présence Africaine, que j’ai découvert Mohamed Mbougar Sarr, et, c’est la correspondance échangée par les mères des deux victimes de ce roman qui m’a donné envie d’en savoir plus sur cet auteur. En arrivant sur le blog Choses revues la littérature au lieu de la vie, j’ai eu comme la sensation de pénétrer un cabinet aux curiosités d’un autre temps. De quoi justement aiguiser mon appétence pour tout ce qui sort de l’ordinaire, à commencer par les titres des trois principales catégories qui valent le déplacement, jugez plutôt : Solipsisme (dont j’ignorais le sens et que je ne suis pas certaine d’avoir compris du reste), Réflexions rafistolées, Mauvaise foi et autres méchancetés et Déjections littéraires. Avec les rubriques suivantes : Écrits de jeunesse, Errances philosophiques et De l’Afrique, certains lecteurs sont en terrain plus connus.

Ne faites pas comme les premières personnes auxquelles j’ai fais part de mon enthousiasme pour les Choses Revues de Mbougar Sarr, qui se sont arrêtées au seuil en raison de ces intitulés. Quel dommage de ne pas prendre le temps de fureter dans les allées d’un blog qui existe depuis 2010, pourquoi faudrait-il que tout soit simplifié voire pré-mâché et présenté à grand renfort d’images ? SIC !

Le blog Choses revues de Mbougar regorge de textes captivants qui se lisent sans efforts. Click To Tweet

Parmi les trois  textes que je recommanderais pour faire votre entrée sur ce blog, il y’a Le Bourreau, Variations terminologiques sur la fesse et L’Os de Birago Diop conte tragique. Il y’a bien d’autres textes que j’aurais pu proposer, mais j’aime l’idée de la trilogie et surtout celle de vous laisser explorer par vous mêmes sans forcement suivre l’ordre chronologique. Par exemple, je me réserve Les chroniques de Tana pour plus tard.

Je viens de terminer le huitième chapitre de Amor Fati et je le regrette infiniment parce que je me retrouve désormais dans la position des lecteurs du 19 eme siècle attendant avec fièvre la parution des journaux pour avoir la suite de leur feuilleton, et cela malgré certaines incursions philosophiques qui ralentissent l’intrigue, et alourdissent quelques dialogues. Je dis çà mais en même temps, il y’a des chapitres où les mêmes pensées philosophiques tombent sous le sens ou alors donnent un côté surréaliste à cette aventure accompagnée de bout en bout, par la voix de la dénommée Yandé. J’ai résisté à l’envie de la «googleliser» pour voir s’il s’agit d’une vraie chanteuse. Je préfère rester dans la proposition fictionnelle, et imaginer plutôt que d’être confrontée au réel.

Fort heureusement, je n’ai pas encore fais le tour de ce blog singulier qui cultive la pluralité. J’espère que Mohamed Mbougar Sarr l’auteur prêtera quelques heures à Mbougar le blogueur pour qui sait, publier le chapitre neuf de Amor Fati afin qu’une lectrice en manque puisse butiner à nouveau dans les ruelles de la Medina ?* SouRIRES !

Si vous avez vos habitudes sur le blog des Choses revues de Mbougar, faites moi part de vos préférences, j’adorerais échanger autour de ses textes, même les aphorismes dédiés aux femmes. SMILES !

Mise à jour le 6/02/2017

*La magie d’internet doublée de la bienveillance de l’auteur ont transformé mon pieu vœu en une réalité qui a dépassé les espérances de ma bouteille à la mer. Désormais les chapitres IX et X de Amor Fati sont en ligne. D’ici la fin de la semaine, j’aurais tout relu et je connaîtrais le fin mot de l’histoire de Gorgui Ndiaye.