C’est à Caroline Kiminou et son coup de cœur pour le concours miss littérature la beauté intelligente que je sais gré d’avoir découvert Carmen Toudonou. Explorant plus avant, grande fut ma joie de découvrir une femme innovante aux multiples talents. Vous aurez compris chers lecteurs adorés, qu’avec un thème comme “Entre innovation et vision”, pour l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée internationale de la Femme Africaine, je ne pouvais faire à moi de vous présenter cette perle rare béninoise.
Au départ Carmen Toudonou est journaliste radio de profession. A cet arc s’ajoute plusieurs flèches, celle de première femme chef service de la communication à l’Assemblée Nationale béninoise, celle d’initiatrice, co-promotrice du concours littéraire Miss Littérature et enfin celle d’auteure de quatre ouvrages .
Comme tous les visionnaires, elle est dans l'action et prêche par l'exemple. Carmen Toudouno n'attend pas que les manques soient comblés par les autres. Son parti pris ? Tenter, expérimenter et peaufiner chemin faisant ! … Click To TweetSa vision est parfaitement claire, je comprends et j’adhère totalement à ce qui suit : Miss Littérature est l’une des initiatives « concrètes » que nous avons prises, avec quelques amis, en lieu et place de la rengaine habituelle des »jeunes intellectuels africains » qui insultent tout le monde, le ministre de la culture en premier, mais qui, de leur position, ne font rien pour faire bouger les lignes. L’idée, c’est d’encourager les jeunes à aimer la lecture. Nous avons détourné le concept classique des compétitions miss, et nous valorisons uniquement les aptitudes intellectuelles des candidates.
Son esprit novateur s’étend jusque dans sa production littéraire. Goûtant aux joies de la fiction avec “Presqu’une vie” roman publié en 2014, surfant sur le lyrisme en 2015 avec son recueil de poème “Noire Venus”, Carmen Toudonou explose tous les compteurs en publiant en 2018 “Le Vert, le Rouge et le Noir” un essai sur les grades et appellations dans l’armée de terre béninoise, “Le lionceau et le papillon” un livre jeunesse avec une girafe comme héroïne et enfin Carmen Fifonsi Aboki recueil de 12 nouvelles.
Trouvant ici et là, quelques entretiens qui m’ont permis de vous présenter Carmen Toudounou, j’espère en la suivant sur Twitter où elle gazouille avec parcimonie, glaner plus d’éléments sur son parcours qui à mon sens pourrait en inspirer plus d’une et qui sait peut-être créer des vocations ! Après tout, c’est exactement ce qui s’est produit pour le concours Miss Littérature, qui prenant racine au Bénin déploie désormais ses ailes au Togo, au Niger et en Côte d’Ivoire.
En attendant mieux chers lecteurs adorés, gardez un œil sur Carmen Toudouno. Lisez là, car tel un diamant qui change de facettes, elle n’aura de cesse de vous surprendre. Et puisque depuis peu, cette femme inspirante s’essaie au blogging, vous pouvez comme moi arpenter les quelques allées de son blog , qui je l’espère continuera d’être alimenté. Et puisque, je ne sais rien vous refuser chers lecteurs adorés, voici le lien qui vous y conduira tout droit > Blog litteraire de Carmen
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com