Le BookClub & Co de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine a pour mission de lire, faire lire, discuter des œuvres de nos auteures africaines. L’autobiographie de Wangari Maathai : Celle qui plante les arbres fait partie de la première sélection de 57 ouvrages lus pendant une année dès la création de notre club de lecture.
Bon à savoir, Les 368 pages de cet essai ont été originellement publiées par Anchor en 2007 sous le titre «Unbowed : A memoir» qui dans le cas de Wangari correspond davantage à mon sens à “la tête haute” plus fidèle à l’esprit de combat de la militante, sans parler du fait que la nature de l’objet littéraire est avancée du même coup. C’est aux éditions Héloïse d’Ormesson que nous devons la publication en français en 2007, l’ouvrage traduit de l’anglais par est désormais disponible en poche dans la collection J’ai Lu.
Présentation de l’éditeur
Celle qui plante les arbres retrace le parcours incroyable d’une inclassable militante. De l’élève précoce des missionnaires sur les hauts plateaux du Kenya, à la doyenne de la chaire d’anatomie vétérinaire à l’université de Nairobi. De la jeune femme emprisonnée à maintes reprises par les hommes du pré-sident Moi, à la féministe, mère célibataire (elle a trois enfants), qui se bat pour la démocratie. Mémoires iconoclastes, Celle qui plante les arbres est un message d’espoir autant qu’un plaidoyer pour la justice et l’environnement.
Les faits : la déforestation menace l’Afrique, en affectant ses ressources de bases, la terre et l’eau. Elle entraîne de longues périodes de sécheresse. Les terres cultivables souffrent de l’érosion. La neige dis-paraît sur les flancs du Kilimandjaro.
A propos de l’auteur
Née Wangari Muta le et morte le à Nairobi au Kenya au sein d’une famille de paysans pauvres du peuple Kikuyu, elle va effectuer un parcours extraordinaire. Wangari Maathai biologiste, professeur d’anatomie en médecine vétérinaire est également et surtout une humaniste, féministe, pacifiste, militante écologique et politique dont les engagement lui ont valu plus souvent qu’à son tour d’être recherchée, traquée et emprisonnée.
Le , elle reçoit le prix Nobel de la paix pour « sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix ». C’est la première femme africaine à recevoir cette distinction.
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Virtual assistante pour plusieurs petites et moyennes entreprises, la ghanéenne résidant à Londres est une collaboratrice épisodique de la contribution. Recherchiste pour la partie communication et presse en 2017, elle est co-créatrice du JIFA BookClub & Co.