En juin dernier, lorsque je vous proposais de revisiter les actualités printanières de Liss Kihindou reine de cœur 2014 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, j’ignorais encore la sortie aux éditions L’Harmattan de son dernier ouvrage : Des migrations au métissage suivi de l’image de la femme à travers 25 auteurs d’Afrique. Et pour cause, c’est par mail que j’ai appris la parution en septembre 2018 de son dernier essai, et me connaissant par cœur, vous savez chers lecteurs adorés que j’ai déjà commandé mon exemplaire que je vous présenterais en plusieurs étapes pour prolonger le plaisir. SouRIRES ! 

Si vous découvrez le blog par cet article, sachez que de toutes les reines virtuellement couronnées en  ces lieux, Liss Kihindou  professeur de français,  de latin, auteure, critique littéraire et blogueuse depuis 2008 d’abord sur Lys dans la vallée des livres puis sur Valets des livres, appartient au trio qui ne cesse de m’éblouir année après année. Sans jamais les avoir rencontrées, si l’une me happe par sa flamboyance, l’autre par sa force physique,  Liss Kihindou discrète et lumineuse fourmi me transporte par sa persévérance, sa rigueur faussement nonchalante et sa prolificité littéraire. 

Jugez plutôt par vous même ! 

A son actif en tant qu’auteur : Détonations et Folie, un recueil de nouvelles (L’Harmattan 2007), un essai L’Expression du métissage dans la littérature africaine (L’Harmattan 2011), Chêne de bambou, un roman publié aux éditions Anibwé en 2019, La Morsure du Soleil, un recueil de poèmes (L’Harmattan 2014), un essai Négritude, fleuvitude. Et autres observations littéraires (L’Harmattan 2016), un livre illustré pour la jeunesse Mwanana : La petite fille qui parlait aux animaux (L’Harmattan 2016).

A son actif en collaborations : un texte dans Sous mes paupières extérieures vie, recueil de nouvelles du collectif Palabres autour des arts, (L’Harmattan 2014), une nouvelle dans le recueil collectif des femmes écrivaines du Congo Sirène des sables, (L’Harmattan 2014) , ainsi qu’un poème en hommage à Patrice Lumumba dans le recueil collectif Ce soir quand tu verras Patrice, publié en 2015 aux éditions Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud.En guise de nouvelles et d’actualités chers lecteurs adorés, je vous propose un voyage au cœur du rayonnant printemps de la reine de cœur Liss Kihindou.

Mais revenons à son ultime essai Des migrations au métissage suivi de L’image de la femme à travers 25 auteurs d’Afrique. 

Présentation de l’éditeur

Pour qui s’intéresse au vivre ensemble et à la littérature africaine, ces deux conférences soulignent les manifestations du métissage dans les oeuvre d’auteurs africains. Au-delà de l’intérêt porté à l’évolution du statut de la femme dans la société africaine, la seconde conférence est une invitation à découvrir ou redécouvrir les lettres africaines à travers 25 auteurs.

Note de lecture 

Faisant d’une pierre deux coups, Liss Kihindou a construit un livre entre essai et analyse littéraire. Le titre : « Des migrations au métissage suivi de L’image de la femme à travers 25 auteurs d’Afrique. »

Les deux parties du diptyque sont des reprises de conférences que l’auteur a données respectivement sur la notion de métissage et sur l’évolution du statut de la femme africaine dans la littérature. Sur le plan de l’écriture, Liss Kihindou n’est pas à son coup d’essai. Elle compte à son actif une dizaine d’ouvrages qui comptent comme œuvres importantes sur la critique littéraire et dans la bibliographie congolaise et africaine.

Lire la suite  ☛ Recension Simon Mavoula

Avez-vous déjà lu Liss Kihindou ? Dans l’affirmative vos impressions seront les bienvenus dans les commentaires ! Comment çà moi d’abord ? Meuhh non, courtoise et galante je suis, précieuse non ridicule je demeure, après vous chers lecteurs adorés ! SouRIRES !