Pourquoi je suis contente d’être félicitée ? Pourquoi au contraire suis-je gênée par les congratulations ? Pourquoi ne suis-je pas capable de féliciter les autres ? Pourquoi cela m’est-il facile de saluer les mérites des autres ? Vous êtes-vous déjà posé ces questions ? C’est dans la nature humaine de recherche l’approbation, la reconnaissance des autres, de ceux que nous aimons, admirons et parfois dans certains cas extrêmes (malheureusement maladif car c’est impossible) vouloir l’estime de tous. Le fait est que lorsque l’on a grandit dans une atmosphère bienveillante et que nos efforts quel qu’ils soient étaient encouragés par des félicitations, on a naturellement confiance en soi, on a l’aise avec les compliments, et on salue aisément de façon légitime.

Lorsque nous parlons de féliciter dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme Africaine, il ne s’agit ni de médailles en chocolat, ni de bons points, mais bel et bien d’admiration pour le chemin, l’audace, la persévérance ou l’initiative de faire ce premier pas, celui là même qui entraine tous les autres. Donc il s’agit pour nous de saluer ces femmes qui nous inspirent, nous le faisons en relayant ce qu’elles font, c’est une manière comme une autre de dire notre sincère admiration. Féliciter les autres nous fait nous sentir bien également, je dirais même plus, HEUREUSES, alors pourquoi se priver?