Après Woman, c’est la seconde fois que le festival Écrans noirs de Yaoundé est évoqué sur la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine. Ce n’était pas prévu, mais au hasard de mes échanges sur Facebook pour l’animation de notre page, l’affiche annonçant la première à Yaoundé du documentaire Yolande ou Les blessures du silence a attiré mon attention le 19 juillet dernier.
Au départ, je pensais même qu’il s’agissait d’un long métrage, et j’avais déjà commencé à fantasmer sur le scenario en me disant, pour une fois qu’il y’a une héroïne qui ne soit de la première jeunesse, chouette, çà doit être intéressant. Et je ne me trompais qu’à moitié. En découvrant le synopsis du documentaire réalisé par Léandre-Alain Baker et coproduit par Les films du Paquebot, Inzo Ya Bizizi et Cinaps TV :
Rescapée du génocide perpétré contre les Tutsis du Rwanda en 1994, Yolande Mukagasana a perdu son mari et ses enfants. De retour à Kigali après des années d’exil en Belgique, elle se bat aujourd’hui contre le silence qui continue encore de peser sur ce drame et aide les survivants à témoigner de l’indicible, à comprendre ce qu’il s’est passé. Elle veut rendre visage et identité aux disparus.
Après cette lecture, j’ai fais quelques recherches, parce que les protagonistes féminines mises au premier plan ne sont pas légions….Heu…Sauf chez le réalisateur Baker, là, on ne peut pas lui enlever çà. Donc, disais-je, de fil en fil en anguille à la recherche de plus d’informations sur ce documentaire, j’ai eu le loisir d’entendre sur YouTube quelques bribes du récit de Yolande Mukagasana est je confesse en avoir eu la chaire de poule. Impossible de décoller mon regard de celui de cette survivante. J’attends impatiemment la sortie du DVD, parce que Yolande Mukagasana est inspirante, elle m’a donné un coup de fouet et l’envie de partager son histoire. Ce serait formidable de pouvoir renouer avec l’esprit ciné-club se retrouver quelque part en groupe, voir le film ensemble et en parler.
C’est un article décousu écrit sous le feu de l’émotion, pas vraiment mon style à ceci près que des situations exceptionnelles appellent une réaction équivalente. Si vous avez déjà vu ce documentaire ou que vous souhaiteriez le voir en mode film suivi de débats, dites le dans les commentaires, après tout on ne sait jamais…
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com