C’est au tour de Benjamin Yobouet, notre facétieux blogueur ivoirien de se faire gentiment cuisiner. En effet, en fin de semaine dernière, le journaliste Anthony Mouyoungui a inauguré notre série 3 collaborateurs, 1 effeuillage et 7 questions qui est à la fois un clin d’œil à la date de la Journée Internationale de la Femme Africaine et un entretien plus ou moins intimiste de nos collaborateurs au masculin afin qu’ils nous parlent du sujet qui nous intéresse le plus par ici les femmes.
C’est avec sa faconde habituelle et son irrésistible sens de l’humour que Benjamin a répondu à nos questions, et puisque je sens que vous brulez de découvrir ses réponses, je cède à la place à cet échange que nous avons en toute simplicité baptisé : Toutes les femmes de sa vie !
1/ Y’a-t-il une femme africaine dont vous puissiez dire, c’est la femme de ma vie?
Qui est la femme de ta vie ? Je me suis rarement posé cette question. Savez-vous pourquoi ? Simplement parce que pour beaucoup la femme dans la vie d’un homme, c’est son épouse, celle avec qui, il a des enfants, partage le reste de sa vie. Et puisque je ne suis pas encore marié ou peut-être pas en âge de l’être, je suis tenté de répondre : non je n’en ai pas ! Et pourtant ! Voyez-vous, lorsqu’on se réfère à la culture africaine, on nous dit toujours que la première femme d’un homme, c’est sa mère. Cet adage me donne alors l’occasion de remettre en cause ma réponse de départ. La femme de ma vie, c’est bel et bien ma mère. Rassurez-vous, ce n’est pas parce qu’elle m’a donné naissance. Non ! Je ne pense pas que cela soit la seule ou véritable raison. La véritable raison est que ma mère, cette femme africaine-là m’a appris tellement de bonnes et de belles choses de la vie que personne d’autre.
2/ Quel est le type de femme africaine que vous évitez ?
Très sincèrement, j’évite toutes ces femmes qui se cachent derrière leur beauté physique uniquement, derrière la paresse, derrière la facilité, les mauvais vices…Certes, les conditions de pauvreté ou de sous-développement sont réels chez nous en Afrique. Mais est-ce un alibi pour tomber dans la facilité ? La réponse vous la connaissez.
3/ Le plus beau compliment que vous ai fait une femme africaine?
« Tu es belle, naturelle, reste telle comme tu es », voici l’un des plus beaux compliments que j’ai fait à une femme africaine particulièrement à une ivoirienne. Je crois, en effet, que la beauté et le dynamisme, voici quelques grandes qualités qui définissent la femme africaine.
4/ Comment décririez-vous la femme ivoirienne ?
Laissez-moi vous faire une petite confidence. Les femmes ivoiriennes aiment la vie, l’ambiance ; elles aiment également s’habiller : une affaire de mode, dit-on. En Afrique, particulièrement à Abidjan, la femme c’est celle-là qui est vêtue très souvent en pagne. En pagne, pourquoi ? Parce que cela fait « femme », cela fait respectée et respectable. C’est pourquoi, lorsqu’on voit une jeune fille ivoirienne s’habiller en pagne. Pour la taquiner, on lui dit « tu deviens une vraie femme hein » Lol !
5/ Quelles femmes d’autres pays africains avez-vous déjà fréquenté et qu’est-ce qui vous a marqué chez elles?
Au-delà des femmes ivoiriennes, j’ai fréquenté plusieurs femmes de nationalités différentes que je ne pourrai citer ici. Ce qui m’a le plus touché, ce sont ces points communs qu’on retrouve un peu chez chacune d’elles ; à savoir la beauté et le dynamisme. On note tout de même quelques petites différences dans certains pays africains, on trouvera des femmes avec des rondeurs ; ce qui ne sera pas le cas dans d’autres. Et c’est ce qui fait la diversité ! Cependant, dans certains pays, les femmes utilisent fortement les produits éclaircissements. Et c’est vraiment dommage !
6/ Décrivez- nous la femme africaine de vos rêves ?
Aujourd’hui, je rêve d’une femme africaine encore plus dynamique, battante, entreprenante qui occupe une place importante aux yeux du monde sans débat. Qu’on soit en Europe, en Asie, en Amérique…il faut qu’on parle et reconnaisse la place de cette femme africaine.
7/ Quelle question auriez-vous aimé que je vous pose sur les femmes africaines ? Réponds y!
Que penser du regard de plus en plus posé sur les femmes africaines célibataires ou qui n’ont pas eu la chance de la maternité ? Telle est la question que je me poserais.
Et pour répondre, je dirai ceci ; ce n’est pas parce qu’elle est sans époux ou sans enfant (s) que l’africaine n’est pas une femme, qu’il faut porter un regard négatif sur elle. Certes, cela reste des notions très importantes dans la culture et la tradition africaine. Mais laissons cela, car comme disait maman, une vraie c’est celle-là qui a la main sur le cœur.
Y.B
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com