Kiminou Caroline agent administratif, blogueuse et illustratrice est une habituée de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine. Admirative de son talent, j’en avais fais une reine de cœur en 2014 et elle a fait partie de l’Équipe en 2015. Cette année faute de temps, c’est en qualité de guest qu’elle nous accompagne pour la partie community management, sa gestion de la page Facebook l’année dernière lui a beaucoup plu aussi m’assistera tellement de façon ponctuelle. Pour l’heure, voici ses réponses à la partie thématique de la contribution.
1. Quelles sont tes racines africaines?
Je suis congolaise à la fois de Brazzaville et de Kinshasa. Je ne connais ni l’un, ni l’autre mais j’ai hâte d’y aller. Je parle un peu lingala, je ne comprends ni le lari, ni le mbeembé qui sont les dialectes d’origine de mes parents. J’ai choisi le pseudo de Kiminou pour mon travail artistique parce que je n’aime pas le nom de mon père il est trop long et les gens le prononce toujours mal. J’ai choisi ce nom parce qu’il signifie espérance, espoir en lari.
2. Quelle est la femme africaine connue (passé ou présent) qui t’inspire ou t’a inspiré?
J’ai pensé à Yayi Bayam Diouf une femme qui m’a beaucoup ému, j’ai vu un documentaire sur Thiaroye-sur-mer, un petit village de pêcheurs de 45 000 habitants est un des points de départ de pirogues pour les Canaries. Cette femme comme beaucoup d’autres ont eu assez de compter les disparus et Agir ensemble – , a créé le collectif des femmes en lutte contre l’émigration clandestine (COFLEC). Depuis quelques mois je m’investis au sein d’une petite association qui aide les jeunes mamans migrantes. Je m’entends bien avec les enfants et çà calme beaucoup de faire ce genre de bénévolat. Je me lamente moins sur mon sort et c’est un peu grâce à cette femme.
3. Présentes-moi ta reine de cœur africaine
J’ai choisi une femme que j’ai découvert l’année dernière et je pense que grâce à elle je vais pouvoir apprendre les langues de chez nous. Ma reine de cœur s’appelle Alpha Mobé elle est de la RDC c’est une écrivaine pour la jeunesse à la base vue qu’elle a d’abord fait «Mukazali» comme une collection de livres pour enfants avec images en couleur traduite en français et en anglais, et rédigée en lingala, kikongo, tshiluba et swahili, quatre langues nationales de la République Démocratique du Congo avant de faire aussi l’application Mukazali sur le même principe. J’adore parce que c’est une bonne idée qui permet aux jeunes de s’approprier ces langues de leurs racines, et du coup de valoriser nos langues à partir du français et de l’anglais. C’est pas une appli gratuite du coup, elle n’est pas super populaire non plus, mais elle est là, et, dès que je me sentirais prête et bien motivée je me lancerais, je l’avais déjà repéré et vous pouvez la tester ici Mukazali Google play.
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com