Si les vendredi se suivent et ne se ressemblent guère, une sulfureuse peut en cacher une autre. Ainsi après la camerounaise Lady Ponce, voici  la chanteuse congolaise Mbilia Bel qui en plus de 20 ans de carrière a souvent déclenché sinon des polémiques, du moins des réactions assez épidermiques. Mbilia Bel figure deux fois dans la playlist 2015 de la Journée Internationale de la Femme Africaine d’abord au numéro 17 avec «Nakei Nairobi» un classique parmi les tubes de la chanteuse, puis ensuite avec au numéro «Beyanga» moins continental mais tout aussi connu par les amateurs de rumba congolaise. Le répertoire de cette chanteuse est tel que c’est quasiment impossible de faire un choix, même parmi les tubes.

Le nom de Mbilia Bel est souvent accolé à celui du seigneur Rochereau alias le grand maitre Tabu Ley, avec lequel elle forma à la ville comme à la scène un couple emblématique alignant les succès et faisant les beaux jours des émissions télévisées et du public du Congo des deux rives. Et bien sûr comme tout les grands duos de l’histoire de la musique, la fin de l’amour a souvent signé la fin de la collaboration artistique. Contrairement à ce qu’imaginait les mauvaises langues, le premier album solo de Mbilia Bel “Phénomène” a eu un fulgurant succès.

Je vous propose un saut dans le temps avec un medley de Mbilia Mbel à ses débuts, pour vous permettre de découvrir ou de retrouver, la diva au timbre de voix reconnaissable entre mille, et, je pourrais en dire autant de ses sensuels déhanchés, ultime vestige de ses débuts en qualité de danseuse de feu la chanteuse Abeti Masikini.

Toujours présente sur certaines scènes européennes, l’artiste congolaise a su surfer sur l’ère internet, puisqu’elle propose aussi bien des nouvelles vidéos, d’anciens tubes qui n’avaient pas de clips, que d’inédits qui font le bonheur de ses fans de la nouvelle génération. Pour moi Mbilia Bel demeure une icône de la rumba congolaise.

Bon week-end à tous et à lundi si vous le voulez bien !