Si l’édition 2019 marque la 6 ème contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, elle coïncide avec le 5 anniversaire qui m’offre l’occasion de remonter le fil du temps afin comme nous y invite le thème de “célébrer nos victoires partielles”. 2015 fut l’année de nombreuses premières fois, parmi lesquelles la création d’une partie dédié au masculin avec un couronnement royale d’une part et une collaboration avec des blogueurs. Commencer par l’auteur congolais Dibakana Mankessi le roi de cœur de la jifa 2015, c’est faire la part belle à celui qui a conquis mon cœur de lectrice en choisissant dans ses œuvres de fiction “On m’appelait Ascension Férié” parue aux éditions de l’Harmattan en 2006 et “La brève histoire de ma mère” parue aux Éditions Acoria en 2010 de se mettre dans la peau de femmes africaines qu’elles soient des héroïnes de premier plan ou des personnages secondaires.
C’est par une vidéo des Palabres Autour des Arts initié par Joss Doszen que j’ai découvert le romancier Dibakana Mankessi en 2013, je l’ai lu en 2014, choisi en 2015 et j’appelle de mes vœux, une correction et republication de ses deux premiers romans qui d’après feraient également de belles adaptations théâtrales et cinématographiques. Avis aux cinéastes en quête d’histoires dans lesquelles il ne sera question ni d’immigration, ni de colonisation ou de racisme, thèmes ô combien fondamentaux qui cependant ne résument pas ce qui peut se conter de l’Afrique au théâtre ou au cinéma. Dans les fictions de Dibakana Mankessi il y’a matière à apprendre, à s’émouvoir, à s’indigner, à rire et parfois à s’encanailler. J’ajoute aux deux romans précédemment citées plus haut, Les dames de la Patte d’Oie nouvelle proposée dans Sous mes paupières, Extérieur vies recueil du collectif Palabres autour des arts et Atipo mon mari nouvelle qui donne son titre au recueil publié en mars 2018 chez La Doxa Editions. C’est à cette occasion notamment, que j’ai eu l’opportunité de reparler du roi de cœur de 2015 pour annoncer sa présence au So art Café pour parler de son recueil de nouvelle. Sa dernière actualité est une publication collaborative publiée chez l’harmattan dans la Collection : Études africaines, qui réunit Jean-Aimé Dibakana Mouanda sociologue et Jean-Pierre Missié dont le titre complet est L’Afrique des familles : La famille dans l’Afrique contemporaine, entre changement et permanence
Pour voir sa contribution en 2015 ☛ Dibakana Mankessi
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com