Née en Belgique, d’un père congolais et d’une mère franco-italienne, Nadia Yala Kisukidi a fait des études de philosophie et de théologie en France et en Suisse. Agrégée de philosophie et docteure en philosophie, elle est actuellement maîtresse de conférences à l’université Paris-VIII. Africaniste, spécialiste de la pensée d’Henri Bergson et des études postcoloniales Nadia Yala Kisukidi est la première philosophe que je présente sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme africaine et c’est à sa présence aux Ateliers de la pensée de Dakar initiés par Achille Bembé et Felwine Sarr que je sais gré de cette découverte.
La vidéo que je vous propose de (re)découvrir a été captée le 27 juin 2017 à l’occasion de la journée d’étude de la Chaire « Exil et migrations » du Collège d’études Mondiales qui s’inscrit au sein du pôle recherche de la Fondation Maison des hommes des sciences de l’homme dont la mission est de penser à un niveau global les grandes questions du monde contemporain. Cette journée d’étude a été organisé par Alexis Nuselovici, titulaire de la chaire « Exil et migrations » en collaboration avec la chaire « Global South(s) » de Françoise Vergès.
Le thème de la journée d’étude était Que fait-on de l’étranger aujourd’hui ?
Sous chaque vidéo des interventions se trouve ses quelques précisions, qui sont extraites de la présentation introductive d’Alexis Nuselovici que je vous recommande d’écouter en premier, parce que les deux définitions sortis de ce qui précède et suit son exposé ne me semble pas en donner toute la mesure.
« Étranger : celui qui est né sous une autre domination et dans un autre pays que le pays dans lequel il se trouve » Diderot et D’Alembert, L’Encyclopédie
« Étranger » est pour cette journée à prendre dans sa signification concrète comme dans son emploi notionnel.
Nous voudrions d’une part analyser les règles administratives et politiques qui gèrent aujourd’hui en France et en Europe le traitement des non-citoyens et, d’autre part, étudier les usages du terme dans les configurations discursives actuelles relatives à la migration et à la nationalité.
Les deux aspects sont évidemment liés et ce sont leurs articulations qu’il importera de mettre à jour.
Attendu que l’intervention est relativement courte et pour ne pas orienter les échanges que j’appelle de mes vœux, je ne vais pas comme à mon habitude “timestamper” le contenu en donnant mon avis. Je vous laisse découvrir la réflexion et les questionnements que pose Nadia Yala Kisukidi. Notez bien par ailleurs, que si fort de la ligne éditoriale de ce blog, je ne vous propose ici, que la vidéo de l’intervention de Nadia Yala Kisudiki, il convient au mieux de commencer par la première vidéo introductive du thème de réflexion ☛ Alexis Nuselovici et dans l’idéal d’écouter toutes les autres intervenants pour affûter votre propre analyse sur le sujet. ☛ Interventions journee
Qu’avez-vous entendu de l’intervention de Nadia Yala Kisukidi cher.e.s lecteur.e.s adorées ? Je vous espère dans les commentaires pour échanger.
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com