(Crédit photo : Samuel Bailhache)

D’ordinaire, l’édition de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine est l’occasion de vous présenter un carrousel d’entretiens de la Dream Team et des collaborateurs, cette année vous aurez droit chers lecteurs adorés aux interviews de nos partenaires et des lauréates de la loterie solidaire.  J’ai ouvert le bal en vous présentant récemment Aida Diop, c’est à mon tour de passer sur le grill en répondant aux questions de Mawuli Douglas qui je l’espère vous permettront d’en savoir un peu plus sur moi.

Place aux trois questions de l’entretien. 

1/Tu es coordinatrice, webmaster et rédactrice de la contribution digitale à la JIFA, qu’est ce que çà signifie vraiment, quelles actions se cachent derrière ses mots ?  

Ah oui, je n’imaginais pas que cela puisse être nébuleux à ce point, mais vous avez raison, çà va mieux en le disant ! Par ou commencer ? En tant qu’initiatrice de la contribution, je suis forcément au four et au moulin. Dans la mesure où tout se passe sur Internet, j’ai opté pour mettre en avant les termes me paraissant les plus accessibles. En tant que webmaster, je m’occupe de tout ce qui touche au site puisque je l’ai crée, ainsi de l’hébergeur à la customisation des thèmes en passant par la mise en page, je m’assure que la navigation soit harmonieuse aussi bien sur un ordinateur que sur tablette ou cellulaire. Le rôle de coordinatrice est plus prenant, il consiste lorsque j’ai une équipe, des collaborateurs et des guests à les contacter, assurer le suivi des entretiens, préparer la partie relative aux réseaux sociaux et m’assurer que chacun respecte les deadlines. Pour ce qui est de la rédaction, tout est dans le mot, je rédige 95% du contenu du site, du blog et des réseaux sociaux.  

2/ Je sais que dans l’entretien de 2016, j’ai beaucoup appris sur toi, tes racines africaines mais si tu devais te présenter rapidement à des gens qui ne te connaissent pas, qu’est ce que tu dirais ?  

Rapidement ? Cela dépend du contexte ma chère. Ceci dit, dans celui qui nous intéresse, j’opterais pour Grace Bailhache, entrepreneure sociale et solidaire, guide en marketing & communication ma mission est d’apporter des solutions personnalisées et abordables aux solopreneurs & associations. De filiation bantou, congolaise de naissance, savoyarde d’adoption, je demeure une indécrottable parisienne. Membre de la communauté web de Savoie, d’un comité de lecture du Festival du premier roman de Chambéry et du conseil de quartier citoyen du Laurier, je chéris mes engagements autant que ma liberté.   

3/ Tu fais une contribution pour les femmes africaines mais dans ta présentation tu ne dis pas que tu es féministe et j’ai remarqué aussi que il n’y a pas de place pour l’afrofeminisme ici. Pourquoi ?   

Ouille… Plusieurs questions en une. Concernant le premier point : j’ai beaucoup lu sur le féminisme, l’afrofeminisme, le womanism pour ne citer que les mouvements les plus “mainstream”. Et, force est de constater que, je ne me retrouve dans aucun de ces courants. Multiple par essence, je refuse d’être enfermée dans une catégorie définie ad vitam eternam. Je ne suis pas féministe. Pour ce qui concerne la seconde remarque, chère Mawuli, je n’ai de cesse de répéter que la mission de la contribution est de mettre en lumière les 1001 visages de la femme africaine en relayant, inspirant, encourageant et en félicitant. Bien qu’initiatrice, j’ai toujours pris soin dès le départ, de faire une place aux autres afin que nos diversités soient mises en exergue. La contribution n’est pas un magazine, mais un hommage proactif et collectif. J’ai invité plus d’une centaine de personnes à intervenir depuis quatre ans, les contenus sont crées à partir des choix de ceux qui ont accepté de participer à une ou plusieurs éditions. Par conséquent, si ceux ou celles qui pourraient en parler sur cette plateforme ne l’ont pas fait, je n’y peux pas grand chose.

Merci Grace. Je pense que c’est une bonne chose de donner les liens pour ceux qui veulent voir plus sur toi.  

C’est moi qui te remercie de ta ferveur. Je toucherais un mot à la webmaster au sujet de ces liens. SouRIRES !  Merci à tous lecteurs adorés de l’intérêt accordé à cette modeste contribution qui vise à mettre en lumière des femmes africaines inspirantes contemporaines.

Quelques liens à suivre pour qui souhaitent (re)lire mes interventions passées. 

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