Chers lecteurs adorés, continuons allègrement le déploiement de la présentation des muses de l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine avec Géraldine Tobe artiste peintre congolaise (RDC) qui vit et oeuvre à Kinshasa.
A tous ceux qui découvrent le blog grâce à cet article et qui ignorent tout de ce que que représente pour moi les muses, un article dédié vous en explique le concept ☛ la raison d’être des muses
Pour le dire brièvement, une muse présente dans notre galerie est une femme africaine qui d’une manière ou d’une autre a influencé mon parcours à un moment clé, à moins qu’il ne s’agisse d’une égérie ponctuelle et pérenne à laquelle je me réfère.
Place à la reine à la muse Géraldine Tobe
Ce que je sais d’elle : Géraldine Tobe est une artiste, née à Kinshasa le 09 février marqué par une enfance difficile qui doit son salut au plaidoyer de la sœur directrice du lycée qui ayant noté sa passion et son talent pour le dessin parvint à convaincre la mère de Géraldine Tobé d’opter en lieu et place des études de médecine pour une orientation vers l’Institut de l’Académie des Beaux Arts. Seule fille de sa classe lors de ses études secondaires, l’artiste peintre expérimente la violence verbale, la solitude et la compétition malsaine. Persévérante, Géraldine Tobe se réfugie corps et âme dans son art qui lui permet d’exprimer ses blessures à travers dessins et peintures jusqu’à l’obtention de son diplôme d’état de peinture en 2012 année qui marque son adhésion au collectif « BOKUTANI ARTISTE RÉUNIS ». Si Géraldine Tobe fait ses premières armes de peintre en 2008 dans l’atelier de l’artiste congolais, Alain SUPER, spécialiste en portraits, c’est en trouvant sa signature artistique après avoir brulé ses toiles, que tout se déclenche pour elle dès 2014. En effet, sa technique surprend ceux qui contemplent ses tableaux, ce qui lui vaut plusieurs distinctions : de la première Biennale d’art contemporain de Kinshasa «Yango», au premier Salon d’art contemporain de Ségou au Mali pour ne citer que les premièrs à l’avoir remarquer dans la sphère de l’art contemporain.
Comment l’ai-je découvert ? En mai 2018 par l’entremise du Dak’Art, elle a fait partie des coups de cœur évoqué dans cet article :
L’innovation que je retiens : En vérité il y’en a deux, l’une est technique tandis que l’autre en appelle à l’art thérapie. Ainsi pour ce qui concerne l’aspect pratique, son côté novateur, tient au fait qu’inspirée par la fumée émanant de l’autodafé de ses toiles, Géraldine Tobe décide de faire du “feu apprivoisé” sa matière première en créant des auréoles opaques, à l’aide d’une vieille lampe à huile. Celles-ci, agrémentées de collages et de ses coups de pinceau, confèrent à ses tableaux une atmosphère mystérieuse. Le second versant tient au choix délibéré de notre muse résiliente de créer des œuvres autobiographiques, une forme d’art thérapie personnel et collectif. En effet, son art milite, dénonce et fait réfléchir sur les discriminations faites aux femmes et la place qu’elles occupent dans les sociétés africaines et occidentales.
Les propos que je retiens comme reflet d’une partie de sa vision :
Dans mon travail je parle de la femme que je suis pas seulement, je parle aussi des autres femmes. Dans mon travail vous allez retrouver la violence faite aux femmes et j’en fais partie en fait. Avec l’art il y’a de l’espoir en fait. L’art c’est un outil qui donne la paix. Mon art c’est en quelque sorte comme une thérapie. Pas uniquement pour moi. Pour toutes les femmes.
Bien qu’elle soit peu présente à titre personnel sur la toile, j’ai tout de même trouvé deux liens qui vous permettront de suivre son actualité ou acquérir ses œuvres.
Son profil sur le réseau Facebook ☛ Tobe Géraldine
Sa page artistique de la galerie ☛ Bandombe
Si vous avez déjà eu l’occasion chers lecteurs adorés de voir une exposition ou que vous possédez une oeuvre de la muse Géraldine Tobe, je serais aux anges de recueillir vos impressions. !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com