La semaine dernière sur la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, l’encouragement à tenir bon était de rigueur sous la plume contagieusement positive de l’éditrice d’origine gabonaise Nadia Origo, aujourd’hui, place à une citation d’une de nos plus grandes plumes africaines : l’impératrice Aminata Sow Fall. J’ouvre une parenthèse très rapidement pour accueillir ceux et celles qui nous rejoignent régulièrement et apporter quelques précisions à ce qui va suivre.
Le rituel du lundi placé sous le signe de l’inspiration est un rendez-vous cher à mon cœur en ce sens, qu’il me permet bien modestement de distiller une once d’inspiration positive à travers cette rubrique du blog. Ce n’est pas parce que les mauvaises nouvelles et autres clashs se propagent à vitesse grand V sur la toile qu’il en faut en déduire que les billets positifs n’intéressent personne comme me disait encore dernièrement une charmante lectrice que je remercie de sa patience à ma réponse tardive à son mail.
Voyez vous chers lecteurs adorés, sans prétendre à un quelconque élitisme comme certains le suppute, la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine ne s’adresse pas à tout le monde et c’est clairement revendiquée dès le départ. Seules marquent un temps d’arrêt sur ce site et sur nos réseaux ceux et celles qui trouvent que les femmes africaines inspirantes méritent un espace sur lequel elles sont mise en lumière quelque soit le continent sur lequel elles exercent leurs talents. C’est aussi simple que cela.
Je ferme la parenthèse pour revenir à notre citation du jour
J'ai été élevée dans l'esprit que les filles peuvent autant que les hommes. C'était ainsi à l'école : ce n'est pas parce qu'on est une fille, qu'on doit revenir bredouille à la maison. Click To TweetEntendons nous bien, cette pensée à tout le moins telle que je la comprends n’en appelle pas ni à une “gueguerre” des sexes tant prisée par les polémiqueurs tout genre confondu, ni à une forme d’obligation de résultats à l’endroit des filles. Il ne s’agit que d’un partage subjectif d’une femme de lettres sénégalaise, romancière née en 1941 à Saint-Louis. J’ai eu l’honneur et le plaisir de partager un moment privilégié avec cette grande dame au Festival de Saint-Malo dans une autre vie, et outre à être une lectrice compulsive, cette grande dame qu’est Aminata Sow Fall m’a bluffé par son espièglerie et sa capacité à mettre les choses en perspective en nous plaçant sous la lunette tant oublié du bon sens.
En vérité je vous le dis, si une femme née dans les années quarante au Sénégal, donc en pleine colonisation a trouvé le moyen de suivre sa passion, d’écrire sur la société qui est la sienne en ne prenant pas de gants, il n’y a AUCUNE RAISON pour que nous ne puissions pas nous autres nous affranchir des soi-disant incapacité inhérentes à notre genre.
Moi je dis que c’est possible de suivre un tel exemple. Et vous ? Partagez vos avis dans les commentaires. Et sur ce, en attendant de vous retrouver mercredi si l’Univers me prête vie, bon début de semaine à tous chers lecteurs adorés !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com