Le 7 mai 1980 disparaissait Aoua Keita sage femme, militante féministe, syndicaliste, première députée du Mali et initiatrice de l’Organisation Panafricaine des Femmes, première femme africaine a écrire son autobiographie “Femme d’Afrique – La vie d’Aoua Kéita racontée par elle-même” publié chez Présence africaine en 1975, couronné en 1976 par le  Grand prix littéraire d’Afrique noire .

Je profite de cette date hautement symboliquement pour ouvrir une parenthèse et répondre une bonne fois pour toute, aux âmes bien  intentionnées qui m’écrivent pour me demander de rectifier l’orthographe du nom de cette grande dame inspirante. Ma patience a des limites et puisque je déteste laisser un mail sans réponse, je me contenterais désormais d’y glisser le lien de cet article.

“Mesdames et messieurs les correcteurs, si Aoua Keita femme qui ne s’en laissait pas compte a publié son autobiographie avec une certaine orthographe, je ne vois pas au nom de quelle autorité et avec légitimité je m’octroyais le droit de le modifier ? Non, vraiment, j’ai eu beau chercher, je ne vois pas de raison d’être plus royaliste que la reine.” CQFD !

Je ferme la parenthèse et je plante le décor

La semaine dernière, l’esprit d’équipe était à l’honneur, aujourd’hui, place à une citation extraite de l’autobiographie d’Aoua Keita

Diplômée de l’école de médecine de Dakar en novembre 1931, je me trouvais à Gao vers la fin décembre. Dès notification de la décision m’affectant dans cette ville considérée comme un autre monde par les Bamakois, les parents et amis furent tous pris d’une profonde émotion. (…) Ma détermination a été sans équivoque pour deux raisons : d’abord parce que j’avais confiance en moi-même et en l’avenir, ensuite, je me sentais attirée vers cette partie de mon pays par je ne sais quel phénomène enchanteur ou quelle divinité. Chapitre 2, page 27

Si vous découvrez Aoua Keita par cet article du blog, voici quelques liens pour en apprendre davantage :

Sur notre blog

A propos  –> Elle s’apellait Aoua

Note de lecture  –> Liss Kihindou

RHA raconte Aoua –> Natou Pedro Sakombi

Voir plus ailleurs 

In memoriam  –> Marie Eliou

Note de lecture  –> JM.Volet

Il n’est de si bonne compagnie qui ne se quitte, chers lecteurs adorés, je vous souhaite un bon début de semaine, et vous donne rendez-vous au mois de juin si l’Univers le permet !

Grace Bailhache

Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou  grace.bailhache@gmail.com

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