Sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, l’inspiration était au rendez-vous la semaine dernière avec l’invitation à faire tout son possible. En ce premier lundi de juillet chers lecteurs adorés, c’est une phrase faisant appel à trois points que nous allons nous arrêter.
« La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter. »
Un petit mot sur la genèse de ce choix. Depuis le 12 juin, j’ai entamé ma 10 saison du défi avec quelques personnes désireuses d’atteindre des objectifs fixés à l’avance en100 jours. Pour ceux qui désirent en savoir plus, je vous renvoie à ce lien → Programme 100 jours. Ainsi, la semaine dernière nous avons inauguré un exercice en mode “tous pour un”, pour synthétiser nous réfléchissons tous à un problème posé par l’un des membres. Le fait que chacun de nous soit dans une démarche de mieux être personnel facilite les échanges et permet d’avancer concrètement dans un cadre bienveillant.
Ce postulat étant posé, j’en viens à la conclusion qui a permit à ce membre de prendre conscience des points sur lesquels il devait travailler d’abord avec lui même pour mieux appréhender ses relations avec les autres dans le cadre de son projet.
Oui c’est indéniable que la vie nous met en permanence face à des défis à relever. Ces challenges se présente sous des formes différentes pour chacun de nous, mais au bout du compte même si l’on a tendance à considérer que nos pépins sont plus graves, plus importants que ceux des autres, c’est une mince consolation qui n’apporte aucune solution. Face à un obstacle, il n’y a pas dix mille solutions, soit on capitule, c’est trop difficile je n’y arriverais jamais, soit on fait l’autruche, quel problème, je n’ai pas de problème ? Soit on affronte la question. En fonction des circonstances, des tempéraments et de la difficulté, d’aucuns choisiront de lister les possibilités et de les tester toutes, d’autres préféreront choisir une option et s’y tenir, d’autres encore feront un mélange à leur sauce, considéreront le frein non comme une complication mais comme une opportunité de chercher un autre chemin, avec une autre méthode et si possible en faisant intervenir d’autres cerveaux.
Pour ce qui est du bonheur à mériter, tout dépend de ce que l’on met dans ce vocable. Pour moi ce mot est désormais au mieux galvaudé au pire surestimé comme le Graal absolu à atteindre. Hum… Par ailleurs le verbe mériter accolé au bonheur a trop d’accents christiques à mon goût. Ainsi ne pourraient être heureux que ceux qui au prix de sacrifices ou que sais je encore auraient accomplis telle ou telle chose ? Je suis sceptique. Plutôt Camusienne dans l’appréhension du bonheur, j’ai tendance à croire que le bonheur est un sentiment subjectif qui émane lorsqu’un individu mène une vie conforme à ses valeurs, et le tout indépendamment de toute morale. J’ai un travail dans lequel je m’épanouis, je suis à ma place dans ma famille, j’ai des passions, des loisirs, des amis et sans être parfait, tout cela est en équilibre et surtout conforme aux valeurs qui fondent mon essence, alors je goutte au bonheur. Cette question a été très débattue dans le groupe, et je ne vous cache pas, que mon approche est minoritaire. SouRIRES !
L’aventure à tenter semblait “a priori” l’élément le plus évident dans notre groupe à tout le moins, puisque chacun de nous à sa manière essaie une nouvelle expérience avec ces 100 jours aux côtés d’autres personnes qu’ils ne connaissent pas encore. Preuve qu’il faut se garder de suppositions et poser des questions ! En effet, suite à nos échanges sur ce point, il s’est avéré que quelques membres bien disposés à me faire confiance, conservaient une certaine défiance vis à vis des autres. Halte là moussaillons… Oublions les jugements hâtifs ! Il y’a plusieurs raisons à cela, et toutes celles qui ont été énumérées étaient valables. Pourquoi ? La méfiance en l’espèce résulte de multiples expériences passées malheureuses où les personnes les plus réticentes à tenter l’aventure à 100%, le sont parce qu’elles fonctionnent avec en mémoire le souvenir d’une frustration : celle d’avoir beaucoup apporter aux autres, sans recevoir en retour. La bonne nouvelle c’est qu’une fois l’abcès percé, l’on peut soigner la plaie. Donc puisque ces cas représentent une minorité, j’observe déjà un changement après notre exercice collectif, parce qu’ils savent d’ores et déjà, que leur tour viendra, que tout le groupe sera derrière eux ce jour là.
Alors, la vie est-elle un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter ? Click To TweetTout est relatif. Pour ce qui me concerne, la vie nous met face à des empêchements qui peuvent soit nous fortifier, soit nous enterrer. Vivre en conformité avec ses valeurs est déjà une forme de bonheur, et tenter l’aventure c’est prendre le risque d’être incompris, rejetés, déçus, mais c’est aussi saisir la chance de nouvelles rencontres qui peuvent commencer par la découverte ou la réactivation de facettes de nous ensevelis derrière des murs de conventions et qui enfin peuvent déployer leurs ailes.
Chers lecteurs adorés, votre mission d’inspiration cette semaine si vous l’acceptez, c’est de passer à la moulinette notre phrase du jour, et, voir ce qui en ressort par rapport au projet sur lequel vous travaillez, à vos rapports aux autres et à votre idée du bonheur.
Bon début de semaine à tous !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com