Pleins feux sur Marielle M’bangha du comité d’organisation JIFA 2018 du SRPFIQ

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J’ai découvert Marielle M’Bangha à l’occasion du relais d’une manifestation qu’elle organisait en juillet dernier autour de la JIFA au Centre récréatif Centre St-Roch de Québec. Il en a été question dans cet article Ils ont célébré la JIFA 2018 à Québec publié en août dernier sur le blog de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine. C’est en faisant quelques recherches que j’ai appris que Marielle M’bangha porte-parole du comité d’organisation JIFA 2018 du SRPFIQ, spécialiste en communication communautaire et aussi l’auteure d’un recueil publié aux éditions La Doxa en 2016.

Avant de vous présenter brièvement son livre, je vous invite à l’écoute d’un podcast dans lequel  Marielle M’Bangha et Chrystiane Naud sa co-créatrice expliquent en quoi consiste  Le Collectif Les accompagnantes dont elles sont les initiatrices. En un mot, partant du constat que le système de santé d’un pays d’accueil peut parfois ressembler pour les nouveaux arrivants au  labyrinthe de Dédale, Les accompagnantes s’efforcent de  soutenir les immigrantes en périnatalité afin qu’elles puissent mieux connaitre et utiliser les services existants.

A présent, comme convenu, voici Dhéliel, mon fils, ma chair, mon sang de Marielle M’Bangha. Cet extrait donne le ton de l’ouvrage qui je n’en doute pas se fera un écho du deuil impossible auxquelles de nombreuses femmes sont confrontées : la perte d’un enfant à naître.
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Chaque jour qui passe est un jour de trop sans lui, sans le voir grandir à nos côtés…
Dhéliel mon premier fils s’est éteint dans mon ventre, bercé au rythme de mon cœur… à 39 semaines de grossesse.
Mon étoile scintille d’en haut pour toujours, pour que ta lumière perce les nuages jusqu’à moi … bisous volants !

A travers ce livre, Marielle M’bangha a réalisé ce que de plusieurs femmes auraient aimé pouvoir faire : immortaliser l’existence d’un être qui a existé quelques mois dans son corps, lui donner un nom et par là même lui conférer une réalité. Pour moi c’est un ouvrage à lire, à partager et à offrir. Je ne sais pas pour vous, mais je pense qu’il n’est jamais trop tard pour poser un acte qui ne fera pas disparaître la douleur, mais qui pourra la rendre plus supportable.

Enfin, si vous connaissez des nouvelles arrivantes à Québec, n’hésitez pas à partager cette découverte avec eux, peut-être que les accompagnantes pourront leur être utiles. Si vous même avez-eu recours à ce service, merci de nous faire part de vos témoignages.

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