La dernière fois que je vous ai parlé de Natou Pedro Sakombi sur le blog de la contribution digitale la Journée Internationale de la Femme Africaine, c’était à l’occasion de sa capsule « Reines et héroïnes d’Afrique raconte Aoua Keita » enregistrée en collaboration avec Papa Jules Mboladinga sur Radio Panik, dans l’émission Congo Na Biso.
Parce que Natou Pedro Sakombi chercheuse, critique littéraire et essayiste a décidé de consacrer sa vie à la recherche du passé de l’Afrique, toutes ses actions tendent vers cet objectif. De la création de l’association reines et héroïnes d’Afrique, pour revaloriser la femme africaine par le biais de l’histoire, à la publication d’un magazine et différents essais, tout concoure vers un seul objectif : remettre les pendules de l’histoire à l’heure sur le rôle des hommes et femmes africain.e.s.
Il va ainsi forcement ainsi de son dernier essai Maternisme ou le retour au féminin sacré africain publié aux éditions Emergo dont voici le résumé :« Motherism », qui a été traduit en français par « Maternisme » est une pensée qui a vu le jour dans plusieurs anciennes colonies britanniques d’Afrique de l’ouest (au Nigeria, au Ghana, au Soudan, au Zimbabwe, etc.), dans le milieu des intellectuelles et universitaires africaines afin de répondre au besoin de concevoir une nouvelle typologie de la femme africaine dans le nouveau paysage postcolonial.
Et si cette idéologie récente se réfère à des perspectives philosophiques, historiques, sociologiques et psychologiques, elle est en réalité le reflet d’une pensée africaine bien ancienne, liée à la notion de la Terre-Mère ou de la mère-nourricière ou encore du Féminin Sacré.
considèrent le Maternisme comme une alternative africaine à l’Afro-Féminisme, ou encore une branche du Féminisme africain. Mais comme nous le suggère l’auteure dans cet ouvrage, le Maternisme pourrait être proposé comme la finalité de l’Afro-Féminisme et du Féminisme africain, deux courants qui, en réalité, étaient des étapes spontanées aux luttes féminines africaines.
Ainsi, dans la conception materniste, les femmes incarnent le dernier espoir pour la restauration de l’ordre naturel dans la vie et dans toutes les sphères de la vie… Est materniste toute personne, homme ou femme, engagée dans la survie de la Terre-Mère en tant qu’entité prônant l’amour, la tolérance, le service et la coopération mutuelle des sexes dans une logique de complémentarité. La personne materniste n’est donc pas sexiste.
Vous pouvez acquérir cet essai de 90 pages à 15 euros sur le site Thebookedition.com
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com