Nous nous sommes quittés en février dernier avec une citation qui invite à voir le verre à moitié plein et le chemin parcouru lorsque l’on est en chemin. L’inspiration d’aujourd’hui me vient de Rosa Parks qui connait bien son sujet là encore :
Avec les années, j’ai appris que quand on prend une décision, la peur s’en va. savoir ce qui doit être fait que la peur s’en va.
Elle avait sans doute très peur ce jour de décembre 1955 à Montgomery où elle décida dans son Amérique ségrégationniste qu’elle ne céderait pas sa place dans le bus, qu’elle n’irait pas s’asseoir dans le coin des noirs. Pourtant elle a pris cette décision qui a eu les conséquences que l’on connait aujourd’hui. Rosa Parks était une femme comme vous et moi, une femme ordinaire qui allait à son travail et faisait ce qui lui semblait être juste. Seulement elle en a eu assez de vivre dans la peur et elle a pris une décision pour que çà change. Certes, c’est une époque, ce sont des circonstances particulières mais ce qui m’a frappé dans la phrase de Rosa Parks, c’est que dans le fond la peur est universelle et intemporelle. Nous en avons tous, elles sont plus ou moins paralysantes.
Puiser dans les mots de Rosa Parks, l'inspiration pour vaincre sa peur et agir. Est-ce possible ? Click To TweetIl y’a parmi les lecteurs de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, tant de personnalités, des histoires et des environnements différents, qu’il serait péremptoire d’imaginer que des techniques puissent s’appliquer à tous. Cependant, parfois en essayant ce qui a fonctionné pour d’autres, on peut parfois trouver des solutions pour soi que l’on adapte au gré du temps et de l’évolution des choses.
Quoi qu’il en soit, j’utilise différentes méthodes pour m’aider à faire face aux moments d’anxiétés lorsqu’ils m’assaillent. Je n’essaie plus de la combattre, lorsque la peur m’envahit, je prends le temps où que je me trouve pour respirer profondément. La respiration abdominale profonde a la faculté de me remettre en position de penser et progressivement de faire baisser la tension nerveuse. Ensuite et selon les circonstances, je n’essaie plus d’avoir la réaction attendue ou de faire comme s’il ne se passait rien, je fais face à la peur, j’imagine le pire et je reviens aux faits, qu’est ce qui se passe vraiment ici et maintenant, qu’est ce que je peux faire, et qu’est ce qui ne dépend pas de moi là tout de suite ? Jusqu’ici, cela fonctionne pour moi, pas à la même vitesse, çà dépend des circonstances, et plus j’avance, moins je me laisse envahir par les angoisses. C’est un travail à faire sur soi, donc c’est forcement imparfait et relatif.
Votre inspiration si vous l’acceptez, c’est d’essayer de trouver des voies cette semaine pour apprivoiser une angoisse ou une peur. Et pourquoi pas partagez vos astuces, elles pourraient être utiles à d’autres ?
En attendant, je suis heureuse de vous retrouver pour le mois d’avril, bon lundi et à mercredi si l’Univers le permet !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com