Originaire du Cameroun, Rebecca Di Giusto est l’auteure de deux carnets de voyages  « La vie sous d’autres cieux » (2010) et « Demain aussi le soleil brillera » ( 2015) tous deux publiés aux éditions Edilivres. Pour la petite histoire, Rebecca est la seule reine de cœur qui soit venue à moi pour ainsi dire. J’ai découvert son univers grâce à un mail envoyé sur mon blog professionnel. En googlelisant son nom la première fois, j’étais à mille lieues d’imaginer que je plongerais tête la première dans son univers. L’amoureuse des voyages que je suis ne pouvais que tomber en pâmoison devant son approche de l’ailleurs. Sans parler du choix des carnets de voyage, qui a finit de me séduire.

L’actualité automnale de la reine  : Deux occasions de la rencontrer d’abord au salon du livre de L’Hay les Roses (94) du 05 au octobre 2015 puis au salon du libre de Gagny (93) le 25 octobre.

Où la trouver ? : Sur son site web éponyme rebecca-edimo-di-giusto.com et également sur son profil du réseau social Facebook https://www.facebook.com/rebecca.digiusto

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Voici les réponses de Rebecca aux questions posées à toutes les  reines de cœur.

* Une phrase, citation, adage qui te caractérise en tant que femme africaine

Un proverbes africain, qui est aussi le thème de mon ouvrage: “Il n’y a pas qu’un jour, demain aussi le soleil brillera…” j’aime beaucoup cette citation car je trouve qu’elle caractérise le relativisme et le positivisme, propres aux Africains. Ainsi, quelque soit la gravité du problème auquel on est confronté, on garde l’espoir que demain sera meilleur et par conséquent on reste heureux et joyeux.

* Le nom d’une femme africaine en dehors de ta famille (avec son pays d’origine ) qui est une source d’inspiration

Je suis admirative du parcours exceptionnel de la somalienne Waris Dirie ; de la pire des situations, elle a su y tirer des avantages. Née dans le désert somalien, elle subira l’excision, refusera à 13 ans un mariage forcé avec un homme de 65 ans, à la suite de quoi, elle sera rejetée par sa famille puis exploitée comme une esclave des temps modernes par un oncle ambassadeur à Londres, pour enfin vivre les galères d’une vie d’immigrée sans papiers à Londres etc. Grâce à une volonté hors de commun, elle surmontera toutes ces épreuves et deviendra tout à tour mannequin, écrivain et ambassadrice de l’ONU pour militer contre ce crime abominable qu’est l’excision et qui est encore pratiqué dans de nombreux pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

* Présentez-moi votre reine africaine du 31 juillet : cela peut-être, une femme digitale ou pas, que vous suivez, lisez ou avec laquelle vous aimeriez travailler, bref ce ne sont que des exemples.

A la lecture de cette question, j’ai tout de suite pensé à vous! En toute sincérité, je suis admirative de tout ce que vous faite et j’aimerai un jour travailler à vos côtés sur un projet: affaire à suivre… Une autre reine africaine du jour qui me fascine en ce moment est Catherine Etondè. Une femme courageuse, volontaire et altruiste, gérante de l’ONG Action-Santé-Education, basée à Douala au Cameroun. Très active dans le domaine de la santé, grâce notamment à la distribution régulière de moustiquaires (pour lutter contre le paludisme) à des foyers modestes et du matériel médical aux hôpitaux. En ce qui concerne l’éducation, nous envisageons de travailler ensemble à la rentrée prochaine, dans un projet qui consiste à offrir des exemplaires de mon précédent ouvrage ”La vie sous d’autres cieux” à quelques lycées et collèges de la ville de Douala. Je profite de l’occasion qui m’est offerte, pour donner plus de visibilité à cette association parce que je suis touchée par les résultats positifs d’un travail acharné et non parce que la présidente est un membre de ma famille.