Jusqu’ici chers lecteurs adorés, après l’article intronisant Joss Doszen roi de cœur de l’édition 2018 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine, j’ai surtout relayer les plumes féminines dont il s’est fait l’écho, d’abord par le biais de quelques chroniques de son blog, puis ce fut le tour des deux vidéos qu’il a consacré à ses impressions sur Vert cru premier roman de Toufhat Mouthare, et enfin je vous proposais une sélection d’œuvres d’auteures africaines ayant été chroniquées lors des Palabres Autour Des Arts.
Si vous nous découvrez par cet article, je vous recommande la lecture de qui dit tout des motifs du sacre de Joss Doszen, blogueur, chroniqueur littéraire, initiateur des « Palabres autour des arts », du recueil de nouvelles collectif « Sous mes Paupières extérieurs vie » et des « Universités populaires des littératures des Afriques ».
Aujourd’hui c’est à un entraperçu des œuvres de Joss Doszen que je vous invite.
Pars mon fils, va au loin et grandis
Après une première auto-édition en 2008, l’ouvrage de 177 pages a été réédité chez Athéna en 2014 dans la Collection : Va et vient.
Ce livre est le carnet de route d’un immigré perpétuel, pur produit du 21 e siècle mondialisé. Émouvant, plein d’humour et de passion, ce parcours se veut être un reflet de la vie des étudiants africains d’aujourd’hui, pris en permanence entre plusieurs cultures dans lesquelles ils doivent naviguer. Du bord de l’embouchure du Djoué, jusqu’à la grisâtre perfide Albion, en ayant fait la rencontre du lion de la Teranga, dégusté une fondue hexagonale avec des frites bruxelloises, le tout accompagné par un vin fin de la Rioja castillane ; tel est le fil d’Ariane que nous fait suivre “Pars mon fils, va au loin et grandis” dans cet étonnant périple.
Le clan Boboto édité en 2009 chez Loumeto.
Une famille en quête de bonheur et de rédemption. Entre immigration de première et de seconde génération, chacun cherche à contourner le système dans lequel les a plongé cette nouvelle ère mondialisée. Une plongée dans les eaux profondes et tumultueuses des drames et des amours qui construiront ou détruiront les liens familiaux ; destins croisés d’un clan pas tout à fait comme les autres.
Votre message n’a pas été envoyé paru en 2010 aux éditions Loumeto.
Après dix ans de séparation, un quadragénaire dans la force de l’âge, père d’un charmant petit garçon et bien sous tout rapport, a voulu un jour recontacter son ex-épouse sortie de sa vie avec pertes et fracas. Il voulut le faire via un bête mail. Il ne se résolut jamais à cliquer sur « ENVOYER ».
Pourtant, ce premier courriel écrit a ouvert la porte à une manie que le personnage nous fait partager ; se raconter, raconter le monde au travers de ces missives qui jamais ne quittent leur univers virtuel. Au travers de ses courriels devenus « journal intime d’un quadra », nous surfons sur ses coups de gueule, nous voguons dans ses délires polissons, nous glissons dans la chaleur de ses amours. Mais surtout nous découvrons au fil de son courrier sans destinataire, au fil de son temps cette personnalité insaisissable, changeante, attachante et nous dénouons les fils du drame qui ont mené à l’implosion d’un couple qui croyait s’être définitivement trouvé.
Flots d’Encre publié en 2014 aux éditions Loumeto.
Recueil de nouvelles, recueil de poèmes ou recueil de textes ? Qu’importe réellement le genre, cet ouvrage se veut être le regard d’un passeur d’histoires sur le monde qui l’entoure.
Qu’ils soient objets de débat, faits d’émotions, remplis de rires, apôtres de tolérance, ou n’existant que pour le plaisir d’être, les mots qui se déversent dans ce recueil forment des flots qui invitent à l’aventure.
Plongeant dans la psyché du trader déconfit (“Les lois de Murphy”) ou de l’enfant soldat avili (“Les enfants dans la guerre”), nageant dans les eaux troubles des relations humaines (“Absurdes humaines”) ou s’effarant de la folie des hommes (“Hargne et rage”), ces récits ont la folle ambition de faire tâche dans votre voie lactée littéraire.
Clichés et marginalités en littérature africaine au travers du roman “Effacement” de Percival Everett paru en 2016 aux éditions Kusoma.
Dans le cadre de la promotion et la vulgarisation des littératures des Afriques, une série de rencontres a été lancée en 2013 (Université Populaire des Littératures des Afriques), afin d’inciter des lecteurs de divers horizons à découvrir et/ou redécouvrir les œuvres africaines. Ces rencontres ont fait émerger de nombreux sujets de réflexion sur ces littératures des Afriques. La découverte du roman « Effacement » de l’auteur américain Percival Everett a soulevé l’admiration devant la qualité de l’oeuvre, et surtout fait écho à des problématiques que rencontrent les acteurs de cette littérature africaine, à savoir le cliché et la marginalité auxquels elle est – trop souvent – rattachée.
L’ouvrage est un essai sur les clichés et marginalités de la littérature africaine comme son titre l’indique. L’originalité de la démarche réside dans le fait que l’auteur analyse ce thème au travers d’un autre ouvrage, un roman, celui de Percival Everett, Effacement. Toute l’habileté de l’auteur se trouve là.
Sous mes paupières : extérieurs vie Palabres Autour des Arts – Préface de Sami Tchak
Ouvrage collectif piloté par Joss Doszen. Dans ce recueil de dix nouvelles, ils invitent des écrivains à se joindre à eux pour explorer ensemble l’idée de la marginalité.
Pour la petite histoire, à l’exception de Flots d’Encre, j’ai lu tous les ouvrages de Joss Doszen, j’aime sa truculente et mes trois favoris sont dans l’ordre Le clan Boboto, votre message n’a pas été envoyé et Pars mon fils, va au loin et grandis. Si parmi vous chers lecteurs adorés, ils se trouvent des lecteurs de Joss Doszen, vos impressions seront fortement appréciées dans les commentaires. On s’y retrouve ?
En attendant cette page vous permet de lire quelques avis –> Biblio Joss Doszen
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com