Comme je vous l’annonçais la semaine dernière, les hommes du 31 juillet sont de retour sur la contribution digitale à la Journée Internationale de la Femme Africaine et c’est Ibuka Ndjoli le roi de carreau qui en ouvre le bal. Pour mémoire cette rubrique a été proposée lors de la création du site en 2015 pour distinguer quelques représentants de la gent masculine dont les créations, approches ou initiatives concernent les femmes africaines. Tandis que les participantes à l’édition 2017 ont été invitées à choisir des reines de cœur, je pose symboliquement quelques couronnes masculines dans le même esprit d’émulation. Nouvelle édition, nouveau format que je dois à Mawuli Douglas, une formule qui escompte éviter la répétition et apporter un peu de panache aux articles consacrés aux hommes du 31 juillet 2017.
A présent place au roi de carreau Ibuka Ndjoli.
Qui est-il ? De ce que j’en ai retenu Ibuka Ndjoli alias Marcus Da Writer est un serial entrepreneur et auteur africain résidant au Sénégal. Entrepreneur dans l’âme, il a commencé dès son plus jeune âge à faire du business, son aventure entrepreneuriale “formelle” démarre en 2012 avec Da Promoter Agency, agence dédiée à la promotion de jeunes entrepreneurs et talents africains. Suivront en 2013, Les littérateurs, une autre agence qui accompagne les auteurs du processus d’écriture à la publication de leurs livres et enfin Kusoma Group en 2014, troisième Start up trait d’union des deux précédentes. Kusoma Group est une première plateforme Web et Mobile africaine qui a pour ambition de dynamiser l’édition et de démocratiser le livre, en permettant d’un côté aux auteurs de publier leurs livres en version numérique avec la possibilité d’obtenir une version papier grâce à l’impression à la demande ; et de l’autre donner aux lecteurs où qu’ils se trouvent de se procurer des livres africains. Ainsi plus besoin de se torturer les méninges si en quête d’un auteur africain sur Amazon, vous êtes bloqués par l’incapacité de payer votre achat. Avec Kusoma Group, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez en Afrique, vous pouvez lire en ligne des livres du continent déjà publiés ou inédits, et, payer vos achats en passant par des moyens de paiement locaux tels que Orange money, Wari ou TicoCash. Petit à petit l’oiseau fait osn nid, et Kusoma Group élargit sa gamme d’ouvrages proposés en créant des partenariats avec des maisons d’éditions ivoiriennes et gabonaises.
Comment l’ai-je découvert ? En vérité cela s’est fait en deux temps. J’ai découvert Kusoma Group en 2016 sans savoir qui en était le fondateur, je cherchais à me procurer un ouvrage de Joss Doszen Clichés et marginalité en littérature africaine lorsque je suis tombée sur ce site. Entre-temps, j’ai eu la possibilité de me le procurer directement et j’ai zappé le site, jusqu’à ce que je tombe récemment sur l’ouvrage Super Women en cherchant des ouvrages à introduire dans le bouquet prévu pour les lauréates du Prix Aoua Keita Madieta. Pour le reste, je dois ma première trouvaille de l’entrepreneur Ibuka Ndjoli au podcast Entrepreneur En action fondé par Corneille Towendo. C’est uniquement à ce moment là que j’ai fais le lien.
Pourquoi Ibuka Ndjoli est-il le roi de carreau de l’édition 2017 de la JIFA ? Pour Super Women. Nahhh, il ne s’agit pas d’un comics mettant en scène une héroïne africaine aux supers pouvoirs qui terrasse les méchants et sauve la planète en 24 heures chrono, çà aurait pu mais non. J’ai mieux en magasin pour vous, 12 fois mieux pour tout dire.
Kesako que Super Women ? Je plante le décor chers lecteurs adorés.
Vous connaissiez les 12 apôtres, les 12 salopards, grâce Kusoma Group vous aurez désormais les 12
SuperWomen entrepreneuses africaines. SouRIRES !
J’adore l’idée d’un livre qui offre à 12 jeunes entrepreneuses, l’opportunité de partager leurs parcours de l’idée à la réalisation. J’y vois un formidable outil d’inspiration pour des jeunes filles africaines en manque de modèles de proximité. Un peu à l’instar de ce qui m’a séduit dans l’approche du réseau Ahiman, cet ouvrage a la particularité de mettre en lumière une “certaine” génération Z au féminin. N’en déplaise aux “procrastinateurs” et autres “réacs” de mes deux, dans Super Women nulle trace d’injonction à n’avoir que des modèles africains, sous prétexte d’être africains. Sic ! J‘y vois aussi l’occasion de briser le frein conscient ou inconscient qui habite l’imaginaire de quelques jeunes pousses africaines, qui les yeux rivées hors du continent africain, ne s’imaginent pas qu’au plus près d’elles, dans le même pays ou un pays voisin, des filles de leur génération réalisent, innovent ce qu’elles rêvent secrètement d’accomplir un jour. Ce livre leur dit c’est possible pour toi aussi, Ndeye Marie Diop sénégalaise conceptrice de Self Mag, Vanessa Zommi camerounaise aux commandes d’Emerald Moringa Tea, Mariama Touré sénégalaise fondatrice de The Dance Hall, Sefora Kodjo ivoirienne créatrice de Sephis, Mariama Hailée Diop sénégalaise à la tête de Hailée, Dieretou Diallo guinéenne fondatrice de Entre Nous T et Onana Gaëlla Stella camerounaise aux commandes de C’Koment Publishing Group et les autres ne sont pas des super women, alors puise dans leurs parcours ce qui peut servir le tien, fais ta sauce et lances toi !
Ibuka Ndjoli est le roi de carreau parce que sa maison d’édition a donné vie à cet ouvrage, parce qu’il publie de nombreuses jeunes plumes du continent, parce que le carreau est symbole pour moi de pragmatisme.
Une phrase à retenir de lui ?
Je veux faire quelque chose qui a un impact positif, en particulier sur les peuples d’Afrique. Click To Tweet
Aurais-je évoqué Ibuka Ndjoli sur une plateforme avec une ligne éditoriale non axée sur les femmes africaines ? Assurément, parce que c’est un entrepreneur, un auteur et un marketeur hors pair dont la vision va au-delà du business for business.
Où trouver Ibuka Ndjoli ?
L’éditeur => www.kusoma-group.com/
L’auteur slash entrepreneur => ibukasharing.com
A partir de tous ces liens vous aurez accès aux réseaux sociaux sur lesquels cette bien faite et bien pleine s’active à qui mieux mieux. Allez à la rencontre de cet entrepreneur dont le talent n’a d’égal que l’humilité et un sens aiguë de la diplomatie, vous m’en direz des nouvelles chers lecteurs adorés.
Si vous le connaissez déjà, merci de partager vos impressions sur Ibula Ndjoli, Kusoma Group ou l’ouvrage Super Women. Même si vous le découvrez, allez y gaiement, rien de plus agréable que de recueillir quelques avis, même contradictoires, tant qu’ils sont constructifs.
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com
Je dis hein, depuis hier c’est chaud, il faut aller voir sur Twitter pourquoi tu devrais retirer ce gars de ton site. Ace le disrupteur a fait son travail et lui il publie des échanges privés. J’espère pour toi que tu ne lui a pas émailé. Je sais déjà que com va aller a la corbeille mais c’est rien, on vous connait.
Bonjour Aly,
Comme c’est généreux de votre part de me tenir informer d’avoir pris le temps de me laisser une bafouille. Pour votre gouverne, j’ai eu vent de ce qui s’est avéré comme souvent sur Twitter “Beaucoup de bruit pour rien”.
N’étant ni une girouette qui dépose des couronnes à la volée, ni une néophyte en marketing cet article pseudo disruptif ne m’a rien appris ni sur Ibuka Ndjoli dont il suffit d’avoir tous les articles pour savoir qu’il est au fait des forces et faiblesses de Kusoma, ni sur la nature humaine et le besoin d’exister.
Pour conclure, modération n’équivaut pas à censure. L’avantage d’un message comme le votre et qu’il me permet à d’autres, et faire d’une pierre deux coups ne se refuse pas.