Chers lecteurs adorés, dans le prolongement de notre mission de mise en lumière des voix africaines féminines, dont certaines sont présente dans la compilation 2017 de la contribution digitale à la Journée Internationale de la femme Africaine, que vous avez découvert mercredi 21 juin dernier. Aussi, après ma sélection, place aux choix de Samantha Tracy, la bien nommée qui doit son prénom à une rumba congolaise des années 1980.
Avant de plonger dans votre univers musical féminin, faisons un bref détour par notre playlist 2016. Une voix a t-elle retenu votre attention, si oui, pourquoi ?
Dans la playlist 2016, la voix qui retient mon attention est celle d’Angélique Kidjo. J’aime l’artiste et j’admire le parcours de la femme. Pour moi, au delà de ses racines béninoises; elle représente la femme africaine qui a fait le pari de choisir la musique, d’en vivre et de transmettre un message.
C’est parti pour une invitation à découvrir de nouvelles voix africaines ou simplement le plaisir de les réentendre.
1/ Avez-vous un air de votre enfance ou de votre adolescence qui fait rejaillir des souvenirs ?
Une des chansons qui me rappelle mon adolescence, c’était “Vunlidlela” de la sud africaine Brenda Fassie. J’aimais sa fougue lorsqu’elle chantait et j’ai voulu connaitre l’histoire de la “Madonne des bidonvilles”. Un petit bout de femme partie de rien pour devenir une icône de la musique. Elle décède en 2014 alors que j’avais 14 ans, je me souviens que j’ai écouté cette chanson pendant des heures.
Un autre titre marquant est celui de la congolaise Pierrette Adams “Journal intime” Il m’a toujours touchée.
2/ Si vous pouviez jouer d’un instrument de musique, lequel auriez-vous choisi. Pourquoi ?
J’aurais aimé joué de la guitare. C’est un instrument que je trouve passionnant. D’ailleurs, je compte m’y mettre. Il me faudra juste beaucoup de patience.
3/ Quelle chanson vous touche particulièrement par ses paroles ? Que dit-elle en quelques mots ?
Le titre “NaGode”de Yémi Aladé est une des chansons avec lesquels je commence la journée. Il dit simplement qu’il ne faut absolument pas oublier de remercier le créateur, peu importe les situations de la vie. C’est chaleureux, c’est dansant et c’est entraînant.
4/ Imaginons l’espace d’un instant que vous avez une voix sublime, vous êtes invitée à ouvrir une cérémonie officielle de votre pays : quelle chanson choisissez vous ? Pourquoi ?
A coup sûr, je choisirai de slamer au lieu de chanter et très volontiers j’interpréterai ce titre de MFT du collectif Vendredi Slam dont je suis membre : “I am”. La première fois que j’ai écouté ce texte j’étais simplement subjuguée par la force, la confiance, les paroles qui émanait de cette jeune femme. Et je me suis dit : “Whaouh, je veux faire ça”. Mariama, dont le nom de scène est MFT; ne le sait pas mais elle est l’une des raisons pour lesquelles je fais de la scène.
5/ Présentez-nous une chanteuse congolaise. Qui est-elle ? Faites nous découvrir une chanson qu’elle interprète et que tout le monde.
La chanteuse congolaise dont j’aimerai parlé est Pembey Sheiro, la belle des belles. Dans les années 80, cette fille de pasteur se lance dans la musique dite mondaine. Elle est connue pour sa rumba. Elle chante en lingala. Elle est connue pour sa chanson “Mama léki” qui est une réponse au célèbre titre “Na lembi” de Mbilia Bel. Un titre qui a bercé mon enfance puisque j’étais complètement charmée par sa voix et par sa beauté. Elle a fait les âges d’or de la rumba congolaise et c’est toujours avec beaucoup de nostalgie que j’écoute sa musique. Oui, je suis de la vieille époque.
Merci Samantha pour ce magnifique entretien qui m’offre l’opportunité d’un coup d’un seul de réécouter Brenda Fassie, Pembey Sheiro, de découvrir Pierrette Adams et Mariama alias MFT.
Et vous chers lecteurs que vous inspire cette sélection ?
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com