Angèle Etoundi Essamba est une photographe camerounaise née à Douala en 1962. Dans le fond je sais peu de choses d’elle et son parcours, à part peut-être qu’elle est arrivée à Paris à l’âge de dix ans, et qu’elle a étudié les beaux-arts à l’École professionnelle néerlandaise de photographie à La Haye. Le travail photographique d’Angèle Etoundi Essamba a fait l’objet de nombreuses expositions de la Havane, à Venise en passant par Nantes, Paris, Dakar ou Washington. Je n’ai pas fais le tour des pays, juste ceux dont je me souviens. Moi j’ai découvert ses photos au Musée Dapper de Paris, c’était je crois dans le cadre de Femmes dans les arts d’Afrique. Le thème de la photographe était le voile, et la notion de dévoilement en lien avec la soumission avec au bout une interrogation sur nos idées préconçues, sur nos fantasmes en lien avec le voile.
Ce que j’aime chez la photographe Angèle Etoundi Essamba, c’est qu’elle interroge de façon non agressive, ostentatoire ou victimaire des faits de sociétés qui m’interpellent aussi. Dernièrement elle l’a fait avec une très belle exposition autour des femmes et de l’eau quand on sait l’enjeu qu’est l’eau sur le continent africain, moi j’ai craqué complétement pour presque toutes ses expositions et ses thèmes, et cette façon qu’elle a de faire des photos qui vous habitent un petit moment soit pour un sourire, soit parce qu’un regard est vraiment intense et dit toute une vie. Faire un tour sur son site si vous voulez en savoir plus sur Angèle Etoundi Essamba que je tenais à voir dans la galerie 2015 de la Journée Internationale de la Femme Africaine.
Originaire du Congo-Brazzaville est dessinatrice, illustratrice et blogueuse à ses moments perdus. A son actif en tant que dessinatrice et illustratrice : des cartes, marques pages en vente sur sa boutique. Son violon d’Ingres ce sont les portraits.