C’est à Anthony Mouyoungui notre collaborateur blogueur congolais qui nous présentait dernièrement sa muse africaine, d’ouvrir la marche de notre série clin d’œil à la date de la Journée Internationale de la Femme Africaine 3 collaborateurs, 1 effeuillage et 7 questions. En effet, puisque cette date est méconnue de la majorité, autant lui redonner un peu de brillant avec un brin de fantaisie. Qu’en dites-vous ?
Hormis pour quelques narcissiques, il n’est pas aisé à un journaliste de se retrouver de l’autre côté du micro, c’est chose encore moins facile pour Anthony Mouyoungui, connu pour sa capacité d’écoute et son désir de mettre les autres en avant. A cœur vaillant rien d’impossible, et nous sommes gré à notre blogueur d’avoir répondu à quelques questions pour un entretien que nous appellerons entre nous : Toutes les femmes de sa vie !
1/ Y’a-t-il une femme africaine dont vous puissiez dire c’est la femme de ma vie?
Ma mère a toujours été là pour moi. Elle s’est battue toute sa vie pour moi, mes frères et ma sœur, passant sa propre personne au second plan. Je ne serais pas devenu l’homme que je suis aujourd’hui sans elle. Son amour, sa tendresse, son attention, sa disponibilité, sa rigueur, sa surveillance, ses punitions, ses colères, ses conseils et reproches m’ont beaucoup aidé et continuent à m’aider. Je lui dois tout! Il est vrai aussi qu’au cours de ma vie, j’ai croisé des femmes qui m’ont permis de m’épanouir et de progresser mais, en tête de liste c’est ma mère.
2/ Quel est le type de femme africaine que vous évitez ?
Africaine ou non, j’évite les femmes trop jalouses, possessives et parfois hystériques. Celles qui veulent tout savoir et qui posent des questions à longueur de journée : Où es-tu ? Où vas-tu ? Avec qui tu es ? Que fais-tu ? Que lis-tu ? Que regardes-tu ?…
Je déteste avoir la sensation d’être surveillé nuit et jour, de devoir me justifier ou de devoir m’expliquer même pour des actes sans importance.
3/ Le plus beau compliment que vous ai fait une femme africaine?
‘’Tu mérites mieux que cela’’. Une simple phrase qui a conduit à la prise de grandes décisions.
4/ Comment décririez-vous la femme congolaise?
Difficile de la décrire sans verser dans le cliché. Je dirais que la femme congolaise est très forte, combattante, responsable, fière, sensible et fidèle dans ses engagements, parfois trop soumise et pas assez audacieuse pour changer leur vie.
5/ Quelles femmes d’autres pays africains avez-vous déjà fréquenté et qu’est-ce qui vous a marqué chez elles?
J’ai fréquenté une gabonaise, une centrafricaine et une congolaise de la RDC. Chez les trois, j’ai été touché par leur tendresse, leur engagement et leur attention. Seulement, j’ai noté qu’avec la congolaise de la RDC, j’avais le sentiment d’être étouffé par trop d’amour et de l’avoir toujours sur moi ; chez la gabonaise, trop de caprices et de plaintes ; chez la centrafricaine, une certaine fragilité et un manque de confiance en elle.
6/ Décrivez- nous la femme africaine de vos rêves!
La femme de mes rêves serait une femme pas parfaite mais simplement humaine c’est à dire qu’elle devrait être gentille, généreuse, attentionnée, responsable, fidèle, intelligente, drôle, taquine, sensible et bien sûr quelques petits défauts !!!
7/ Quelle question auriez-vous aimé que je vous pose sur les femmes africaines ? Répondez-y!
Aucune ! Tout est dit !
Entrepreneure sociale et solidaire avec @assosolos en qualité de guide en marketing & communication pour solopreneurs & associations. Chez moi, violon d’Ingres et engagements forment un couple parfait notamment dans ce quatuor : Coordinatrice de la contribution digitale à la JIFA @www.journeefemmeafricaine.com, lectrice compulsive avec le comité @Festivalpremierromanchambery, citoyenne engagée avec le conseil de quartier @Democratieparticipativechambery et membre de la communauté web de Savoie @chambéCarnet. Pour m’écrire formulaire de contact ou grace.bailhache@gmail.com