Ils sont quatre à avoir accepter de bonne grâce notre invitation à rejoindre la partie au Masculin de l'édition 2015 de la Journée Internationale de la Femme Africaine, le roi de cœur du 31 juillet et trois blogueurs. Le roi de coeur du 31 juillet Dibakana Mankessi sociologue, romancier, essayiste et le blogueur Rene Jackson de From Douala with love évoque la même égérie en la personne de la grande Miriam Makeba. Même femme, angles différents pour générations différentes. Le blogueur congolais de la RDC Guy-Serge Luboya plonge dans le passé pour en tirer sa muse la prophétesse du royaume Kongo Kimpa Vita et enfin le blogueur togolais David Pkelly a jeté son dévolu sur la romancière nigériane Chimamanda Ngozi Adichie.
Miriam Makeba égerie de Dibakana Mankessi
La femme que j’ai choisie c’est : Myriam Makeba, née le 4 mars 1932 à Johannesburg (Sud-africaine). Cette femme force mon admiration parce qu’elle est partie de rien pour finir par briller de mille feux dans le monde entier. Ceci grâce à une force de caractère exceptionnelle et un immense talent, peut être faut-il ajouter : un grand cœur…
Chimamanda Ngozi Adichie muse de David Kpelly
Je revois encore ce jour de 2007 où, parti rendre au Centre culturel français de Lomé un livre que j’y avais emprunté il y avait deux jours, j’avais dit à un ami travaillant dans le centre que si je devais avoir un seul enfant, j’aurais aimé que ce soit une fille, et que j’aurais souhaité qu’elle devienne une femme comme celle dont je tenais le livre.
Kimpavita égérie de Guy-Serge Lubiya
Quand j’étais petit on m’a dit que Napoléon était un grand guerrier maîtrisant l’art de la guerre comme personne. Que Christoforo Colombo était un explorateur hors pair à qui l’on doit la découverte de l’Amérique. (....) Mais curieusement, jamais dans cette période on ne m’a mentionné le nom de Kimpa Vita, ni à l’école, ni à la maison. Je me demande même si ceux censés m’en parler étaient au courant de l’existence de cette jeune femme.
Miriam Makeba inspiration de Rene-Jackson
J’ai découvert Mama Afrika par l’entremise de l’enregistrement vidéo d’un concert qui s’était déroulé en 1989 à Harare au Zimbabwe. Elle avait été invitée à prester par le musicien américain Paul Simon aux côtés d’autres artistes sud-africains non moins illustres, tels que le trompettiste Hugh Masekela et le groupe Ladysmith Black Mambazo. J’y ai vu une femme forte qui avait interprété deux chansons magnifiques.